Des pseudonymes pour un homme complexe
Boris Vian a utilisé de nombreux pseudonymes pour rédiger certains de ses ouvrages qui pouvaient provoquer. Le plus connu est évidemment Vernon Sullivan, sous lequel il a publié notamment J'irai cracher sur vos tombes, roman qui met en scène un jeune homme noir, Lee Anderson, qui tue deux jeunes blanches pour venger son frère, pendu pour avoir eu une relation avec une blanche. Ce roman dénonce le racisme que subissent les noirs avec la ségrégation. Cet ouvrage sera interdit en 1949, et son auteur condamné pour outrage aux bonnes moeurs. Boris Vian prétend être le traducteur de Vernon Sullivan, les roman écrits sous ce nom se passent d'ailleurs tous dans le sud des Etats-Unis.
Il utilise aussi des anagrammes de son nom : Bison Ravi, Baron Visi ou Brisavion. Pour certains de ses articles sur le Jazz, il s'invente également des noms moins faciles à reconnaître : Odile Le grillon, Adolphe schmurz, Gérard Dunoyer, Claude Vanier, Michel Delaroche, Otto Link et Honoré Balzac sans particule.
L'imagination dont fit preuve Boris Vian dans la construction de son oeuvre se retrouve dans le choix de ses pseudonymes.
Il utilise aussi des anagrammes de son nom : Bison Ravi, Baron Visi ou Brisavion. Pour certains de ses articles sur le Jazz, il s'invente également des noms moins faciles à reconnaître : Odile Le grillon, Adolphe schmurz, Gérard Dunoyer, Claude Vanier, Michel Delaroche, Otto Link et Honoré Balzac sans particule.
L'imagination dont fit preuve Boris Vian dans la construction de son oeuvre se retrouve dans le choix de ses pseudonymes.